La dépression ou « dépression nerveuse » est une maladie psychique de nature à favoriser des troubles du comportement. Et, notamment, du comportement alimentaire, comme la boulimie ou l’anorexie mentale. De causes diverses et variées, on l’a dit induite d’évènements sociaux, biologiques ou psychologiques. De récentes études semblent également indiquer la possibilité d’une relation entre déséquilibre nutritionnel et troubles dépressifs. Explications sur les dernières recherches portant sur le lien entre alimentation et dépression.
La nourriture et les addictions
Les addictions font partie de ce qu’on appelle les facteurs psychopathologiques. Des pathologies chroniques (dépendances à l’alcool, nicotine) de nature à favoriser des troubles du comportement (bipolarité, dépression). Des addictions qui nécessitent parfois des prises en charges intégratives dans des établissements spécialisés comme Clinea. Soit, l’utilisation de méthodes d’interventions multidimensionnelles. Au rang un des facteurs psychopathologiques ? L’alimentation. Selon les statistiques, plus d’un quart de la population française serait touché par des problématiques comportementales liées à la nourriture. Pour diagnostiquer les dépendances alimentaires, les chercheurs ont donc mis au point un auto-questionnaire. Connu sous le nom de « Yale Food Addiction Scale », il constitue une référence dans l’évaluation des troubles de l’alimentation.
La dépression et les troubles alimentaires
Les chercheurs sont de plus en plus nombreux à tenter de démontrer le lien entre alimentation et dépression. C’est notamment le cas de l’étude scientifique « L’addiction à l’alimentation » (publiée dans La Presse Médicale en 2016). Des recherches qui tendent à distinguer les catégories de la population les plus sensibles aux problématiques alimentaires. Il en ressortirait que les personnes les plus touchées seraient celles atteintes d’obésité, et celles présentant des caractéristiques psychopathologiques. Soit, des troubles psychologiques tels que la dépression ou les états de stress post-traumatique.
Les carences alimentaires et la dépression
L’Agence Nationale de la Recherche (ANR), s’est récemment essayée à étendre les moyens actuels pour soigner une dépression. C’est ainsi qu’a été financé un projet scientifique portant sur la relation dépression et nutrition. Lequel soulignerait le rôle de l’apport alimentaire dans la vulnérabilité aux troubles émotionnels. Et, plus précisément, la façon dont les AGPI alimentaires (acides gras poly-insaturé) modifieraient l’activité neuronale. Une activité essentielle à l’efficience des fonctions cognitives, ainsi qu’à la stabilité du comportement émotionnel.
Les dernières études scientifiques en matière de troubles dépressifs semblent indiquer une relation étroite avec l’alimentation. Des troubles du comportement alimentaire et psychologique à la fois causes et effets.